Succès mondial pour le grand roman jamaïcain de Marlon James

Le nouveau roman de l'écrivain jamaïcain Marlon James A Brief History of Seven Killings [Une brève histoire de sept meurtres] vient d'être publié avec tant de fracas que les critiques littéraires les plus endurcis manquent de superlatifs dans leurs recensions. Michiko Kakutani, critique littéraire au New York Times et lauréate du prix Pulitzer de la critique, décrit James comme “un talent prodigieux” et définit le roman en ces termes: “épique, renversant, mythique, hors du commun, colossal et vertigineux dans sa complexité.” 

Mais Annie Paul, blogueuse jamaïcaine, a apparamment battu les médias internationaux à plate couture. Elle révèle en effet dans ce post qu'elle a retiré volontairement une interview qu'elle avait réalisée auparavant afin de ne pas violer l'embargo sur l'information sur la Brève histoire et sur son auteur [imposé par les Etats-Unis.] “

L'intrigue des “Sept meurtres” s'inspire d'une véritable tentative de meurtre sur l'icône du reggae Bob Marley quelques jours avant qu'il ne donne un concert gratuit au One Love Peace Concert à Kingston en décembre 1976. L'auteur se sert de cet évènement comme point de départ pour se lancer dans une discussion sur le racisme, la division des classes en Jamaïque et sur les relations politiques compliquées entre les Etats-Unis et la Caraïbe.  

Dans son interview exclusive, Annie Paul discute avec l'auteur de son processus d'écriture, et admire son utilisation en apparence si simple du dialecte jamaïcain “d'une façon qui le rend accessible à tout le monde même en dehors de la Jamaïque” et se demande s'il y aura une suite au roman. Vous pouvez lire l'intégralité de l'interview ici.

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