Deux Pussy Riot enfin libres de tweeter

 Mikhail Khodorkovsky, l'ex-oligarque russe gracié, ne semble pas pressé d'ouvrir un compte Twitter ou Facebook, ou de se joindre aux masses bavardes des internautes russes. Mais les deux membres du groupe Pussy Riots, récemment amnistiées [article de Global Voices], Maria Alekhina et Nadezhda Tolokonnikova, sont déjà hyperactives sur Twitter. Contrairement à l'ancien dirigeant de Yukos, naturellement, elles n'ont pas passé les dix dernières années en prison, et comme il l'a souligné durant sa conférence de presse [russe], Facebook et Twitter  n'existaient pas quand il a été incarcéré.

Maria Tolokonnikova et Nadezhda Alekhina réunies à Krasnoiarsk.

 

Nadezhda Alekhina a ouvert un compte Twitter, @malehina [russe],  et a déjà publié  82 tweets. Une grande partie de ces tweets semblent une collection de dictons épars et lapidaires :

Choisissez toujours le chemin le plus difficile : là,  il n'y aura pas de concurrence !  

Maria Tolokonnikova, de son côté, a réactivé son compte @tolokno [russe]. Ses tweets sont eux aussi insolites. Aujourd'hui, par exemple,  Maria Tolokonnikova se demandait [russe] pourquoi il était interdit de posséder une pince à épiler dans les prisons russes. Etre surpris en possession de cet objet fait risquer la cellule d'isolement (note de l'auteur : sans être expert sur la question, elles doivent être interdites pour les mêmes raisons qu'à bord des avions). Elle semble aussi éprouver des sentiments contradictoires sur sa libération anticipée durant la période des fêtes de fin d'année. 

J'ai été libérée. Mais sinon, demain, nous aurions fêté Noël avec mes co-détenus protestants.

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