Les réactions des gens peuvent vraiment être déconcertantes en Egypte… et amusantes aussi. Aussi incroyable que cela paraisse, certaines personnes ici ont été vraiment contentes qu'un incendie ait détruit l'emblématique bâtiment du Parlement égyptien.
Ils sont heureux, vraiment heureux, d'une façon que vous ne pouvez pas imaginer. Evidemment, aujourd'hui, l'incendie du Conseil de la Shoura est toujours le sujet de conversation de toute la ville, la plupart des Egyptiens n'ont pas connu le grand incendie du Caire en 1952, alors, voir celui-ci jusqu'au matin en direct sur les écrans de télé était une nouveauté. Les gens se sentent réduits au silence et ne le supportent plus. Ils sont tellement en colère et en ont marre de ce gouvernement et de ce régime.Les gens qui se rassemblaient dans la rue observaient la scène joyeusement, j'avais l'impression qu'ils ne prenaient pas en compte la valeur historique du bâtiment, je ne sais pas si c'est à cause de l'inculture ou de la haine de tout ce qui représente le régime, je pense que c'est plutôt la deuxième explication qui est la bonne.
سؤال يطرح نفسه : الدولة التي فشلت في تأمين برلمانها ضد الحرائق ثم فشلت في اخماد حريق بسيط في مبني من 3 أدوار، كيف ستنجح في تأمين حدودها الشرقية؟
Question très importante : un gouvernement qui a échoué à protéger son propre parlement et à éteindre l'incendie dans ce bâtiment de trois étages – comment peut-il protéger ses frontières orientales ?
Selon des rumeurs, l'incendie pourrait être volontaire, pour brûler des documents en relation avec certains incidents importants qui se sont produits récemment (liés à la corruption). Comme l‘affaire Mamdouh Ismail Salam 98 (en anglais) par exemple.
زعلانة قوي
ليه كده؟ للدرجة دي؟ عايز ياخد ورق ياخده باي طريقة، ده تاريخنا، دي بلدنا
مبنى الشورى بينهار، ده مش زي احتراق الاوبرا، ده مجلسي الشعب والشورى، دي فلوسنا
Je suis vraiment triste.S'ils tiennent vraiment à détruire ces documents, ils ont certainement d'autres moyens. C'est notre histoire, et notre pays. Le bâtiment de la Shoura s'écroule, ce n'est pas comparable à ce qui est arrivé à l'Opéra (il y a plus de 50 ans), c'est notre parlement et notre argent.