Au cinquième jour de la grève des agriculteurs, les citoyens colombiens s'inquiètent

Depuis le 19 août, la Colombie est le théâtre d'une grève des agriculteurs, pour demander au gouvernement des garanties qui leur permettent de vivre dignement de la culture de la terre.

Dans un pays de fort développement agricole, les avis sont nombreux et il ne semble pas qu'une solution négociée se profile [espagnol]. Les citoyens ont largement exprimé leurs préoccupations sur la situation.

Tatiana Mena (@TatianaMenaV) [es] écrit :

Je dois avouer que la situation du pays m'inquiète et que la situation de ceux qui en subissent les conséquences et souffrent de la pauvreté me bouleverse encore plus…

Maria Fernanda Carrascal (@MafeCarrascal) [es] imagine divers scénarios pour la Colombie et accompagne son texte d'un dessin :

Que serait la Colombie sans nos agriculteurs. (Le texte du dessin : “Désolés de vous déranger mais nous risquons nos vies pour que vous ayez à manger sur votre table”)

Et Soñando Despierto (@juanrhc) [es] affirme :

[Le Président] Santos veut faire la paix avec les terroristes de la guérilla et déclare la guerre à ceux qui nous nourrissent.

Cómo no apoyar a los que siempre nos han dado de comer - Imagen por LIliana Castro Morato en Facebook

“Comment ne pas soutenir ceux qui nous ont toujours nourris!” Photo de Liliana Castro Morato sur Facebook

Parmi les nombreuses réactions des voix s'élèvent pour demander des actions concrètes de la part de ceux qui ne cessent de poster leurs points de vue sur internet.

Maly Mejía (@Maly) [es] s'exprime :

(La situation des agriculteurs est la mienne) nous passons notre temps à écrire sur Twitter sans rien faire, nous sommes ainsi.

Et Ricardo Casas (@BecauseImHouses) [es] ironise :

Les vrais agriculteurs sont ceux qui se battent sur les réseaux sociaux pour faire monter leurs ‘likes’ et accroître leurs ‘favoris’

D'autre part, le blog El Churro [es] partage des photos du quatrième jour de grève et affirme que :

Los medios de comunicación nacionales y regionales hasta el momento estigmatizan, opacando la magnitud que ha tenido el paro agrario y popular.

Les médias nationaux et régionaux ont stigmatisé l'évènement, mais ne font pas état de l'ampleur de la grève populaire des agriculteurs.

A l'issue du quatrième jour de manifestations, les médias rapportaient [es] des mesures de rationnement et de couvre-feu, ce qui signifie que les discussions ne sont pas terminées, sous les mots-clic #LoQueEsConLosCampesinosEsConmigo (La situation des agriculteurs est la mienne) et #YoParoPor (Je fais grève).

Le gouvernement informe également du blocage de plus de 30 routes à travers le pays [es] et, simultanément, plusieurs vidéos de citoyens montrent des agressions de la part des brigades anti-émeutes.

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