“Abita”, un court métrage d'animation sur les enfants de Fukushima

“Abita”, un court métrage d'animation sur les enfants de Fukushima qui ne peuvent pas jouer dehors à cause des risques d'irradiation, illustre délicatement leurs rêves et leurs réalités. Le film, produit par Shoko Hara et Paul Brenner, a gagné le prix du meilleur film d'animation au festival international du Film Uranium.  

Shoko Hara, étudiante en Allemagne et née à Okayama dans la partie occidentale du Japon, écrit [anglais] à propos de la métaphore qu'elle utilise dans le film : 

Dans notre film, nous utilisons le symbolisme japonais. La libellule représente l'île japonaise, à cause de sa forme. Elle symbolise aussi l'espoir, la perspective, le rêve, l'énergie au Japon et elle réunit tous les éléments naturels comme l'eau, la terre et l'air. Ceux-ci ont été détruits lors du désastre de Fukushima, ils n'ont aucune perspective pour leur futur. De plus les libellules au Japon sont synonymes de fertilité. La libellule représente le monde intérieur de l'enfant, elle veut être libre dans la nature mais elle ne peut pas. C'est un symbole populaire au Japon et nous l'utilisons souvent dans les arts, les poèmes et la littérature. 

Malgré une couverture médiatique rare au Japon, le film a été largement partagé sur les réseaux sociaux. 

Les radiations restent un problème sérieux [anglais] pour les habitants de la zone entourant l'usine nucléaire Daiichi de Fukushima depuis que l'usine a subi un effondrement suite au tremblement de terre et au tsunami du Tohoku en 2011. 

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