Bolivie: Qui est à blamer pour les pluies?

Blâmez-le sur EL Niño ou blâmez-le sur l'Ouest. D’une manière ou d’une autre, une grande partie de la région orientale de la Bolivie s'est trouvée rigoureusement affectée par les précipitations torrentielles et l'inondation subséquente qui a fait des milliers de sans-abri et causé des dommages s’élevant à des millions de dollars. La réaction ou le manque de réaction du gouvernement a été interprétée en termes politiques, du fait que plus d’un se sont demandés pourquoi le gouvernement du Président Evo Morales n'a pas immédiatement déclaré la zone un désastre national. La réaction du reste du pays a montré la compassion de ses citoyens avec la levée de centaines de milliers de dollars.

Officiellement le volume élevé de précipitation a été provoqué par le phénomène connu sous le nom de « El Niño » (l'enfant), mais le Président Morales a demandé à haute voix s’il était possible que certains des pays occidentaux eussent été directement responsables de ces étranges et mortels caractères de temps. Jim Shultz du Democracy Center blog indique que Morales a soulevé une bonne question, si la Bolivie soutient que le résultat de ces changements de climat est probablement provoqué par des nations industrialisées. Federico Fuentes parle aussi de ce débat continu dans son blogue Bolivia Rising, qui a réimprimé son article qui avait été également publié dans Green Left Online.

Dans le département de Beni plusieurs ont attendu une déclaration d'urgence nationale, pourtant leur attente a été apparemment vaine. Andrés Pucci n'a pas compris l'insensibilité du Ministre du Développement Rural, Susana Rivero, qui a indiqué qu’une telle urgence serait déclarée seulement dans le cas de tsunami. Pucci pensait que le commentaire était d’autant plus absurde que la Bolivie est un pays à l’intérieur des terres dépourvu de littoral. Quelques jours plus tard, le gouvernement décida de déclarer l’état d’urgence nationale dans les trois provinces les plus affectées. Quelques analystes disent que la décision de ne pas déclarer un état d’urgence nationale avait beaucoup plus à voir avec le processus continu de la réforme agraire que la sensibilité du gouvernement au désastre. Selon la loi de réforme agraire (INRA), toutes les terres sous une telle déclaration ne sont plus habilitées à être restituées.

Un nouveau blogue de nom de Déjà vu [ ES ], écrit par Erick Sivila Flores affirmait que la couverture médiatique utilisait injustement la tragédie pour collecter de l’argent en avantage

También, es muy lamentable que se use este momento tan delicado para: canales de televisión queriendo hacer su obra de beneficio, mostrando personas afectadas llorando, osea es muy bajo…… sin pompas ni sonajas sería mejor no?

Il est également regrettable que quelques personnages de la télévision, dans un effort d'effectuer leur travail de charité, montrent les personnes ayant été affectées en pleurs. Ceci est trivial… et devrait être sans fanfare ni tambours, pas vrai ?

Tandis que les scènes du désastre remplissaient les écrans de télévision, beaucoup de Boliviens ont pris ces images à cœur et se sont adhérés à la campagne “Solidarité Bolivie,” qui a levé environ 3 millions de Bolivianos (approximativement 375.000 USD). Mauricio Aira et son nouveau blogue Bolivie Primera Plana [ ES ]invite toutes les organisations religieuses, politiques, sociales et commerciales à joindre la cause. Malgré tous les insultes et ressentiments parmi les Boliviens dans l'environnement politique et social polarisé, le blogueur anonyme Morir Antes Que Esclavos Vivir [ ES ] salue ses compatriotes qui ont contribué à cette campagne et écrivent, “Felicitations, Bolivie, c’est ce que cela veut dire d’être Boliviens!” Carlos Hugo Quintanilla de Del Quintacho Su Rincón [ES] a également applaudit ces témoignages de solidarité et indique que ceci prouve que la Bolivie est un pays.

En cette époque, l’année dernière :

Les visites du Président Uruguayen Tabaré Vazquez et une visite du Chili par le Président Morales sont dans la ligne de la tentative de la Bolivie de s’intégrer avec le reste de ses voisins Sud Américains. La lourde charge de travail assumée par Morales en ses deux premiers mois de bureau montre également son manque de désir de maintenir une famille.

Remerciements spéciaux à Mario Duran de son blogue Palabras Libres[ES] pour la soumission des liens qui contribuent à cet article.

Eduardo Avila

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